CHRISTOPHE PANNETIER, AUTEUR, CRITIQUE LITTÉRAIRE
QUI SUIS-JE ?
La littérature chevillée à l'âme...
Je n'ai pas adopté la littérature.
C'est elle qui m'a pris. Comme on prend un bébé dans ses bras pour le dorloter.
Très jeune.
Autant qu'il m'en souvienne, j'ai toujours aimé lire et écrire. Une passion qui ne m'a jamais quitté et me colle toujours à la peau.
J'avais cinq ans lorsque j'ai lu mon premier ouvrage : "La maison dans la dune" de l'écrivain catholique Maxence Van der Meersch. Il m'est tombé dans les mains et je l'ai dévoré. Certes à petite lampée au début, car c'est un ouvrage peu accessible pour un jeune enfant. Mais sûrement, jusqu'à son terme. Et avec gourmandise. Il m'a pris le coeur comme Mozart à la même époque à la cathédrale de Salzbourg. Tous deux font partie de mon univers : le premier est toujours dans ma bibliothèque, le second est au sommet de ma liste des compositeurs dont j'écoute la musique lorsque j'écris...
Je me suis ensuite jeté à corps perdu dans la bibliothèque verte, j'ai dévoré London, Stevenson, Verne, Dumas, Hugo et bien d'autres.
Puis l'écriture a suivi à l'âge de neuf ans : des poèmes à la gloire de mes héros favoris comme Richard Coeur de Lion ou Guillaume le Conquérant, puis des textes contemplatifs largement inspirés du Nouveau Roman - Michel Butor, Nathalie Sarraute - qui me valurent les sévères remontrances de mon professeur de lettres de 4e parce que décrire les vacances avec mes parents ne représentait aucun intérêt pour moi. Vexé et contraint, je rentrais dans le rang. L'art et la manière de dégoûter de la littérature...
Ce n'est qu'après mes longues études et la rédaction de mon premier ouvrage qui me prit cinq années de ma vie - une thèse d'Etat de sciences politiques de 1200 pages consacrée aux exclusions du Parti communiste français - et l'épuisement qui s'ensuivit, que je me remis à la lecture des grands auteurs sous les auspices de ma liberté retrouvée.
Pendant ces trente dernières années, je n'ai écrit que quelques textes, rarement terminés, jamais publiés, sans grand intérêt, je dois le confesser.
Ma production "littéraire" se résumait à la rédaction de notes, de rapports et de présentations techniques roboratifs liés à ma profession que mes clients ne lisaient pas ou peu sous prétexte d'un manque de temps, plus souvent d'une incapacité à entrer en profondeur dans les sujets qui les concernaient pourtant au premier chef.
Une page s'est tournée...
Depuis janvier 2023, j'ai quitté mes oripeaux de multi-entrepreneur (en partie seulement, on ne se refait pas !) et de professionnel du développement territorial et de l'innovation, pour m'adonner enfin à ma passion de la lecture et de l'écriture. Au programme la rédaction d'un recueil de nouvelles et d'un roman à paraître - je l'espère ! - en 2025. Et le lancement de chroniques littéraires - les "Flâneries romanesques" - dont l'objectif est de faire découvrir au grand public des textes récemment édités et plus anciens, avec la liberté de ton qui me caractérise. Ces chroniques sont publiées sur ce site et sur LinkedIn, Facebook et Instagram.
J'ai pour souhait dans ces pages Internet de vous faire découvrir mon univers, mes inspirateurs et inspirations et mes travaux.
Sans fard.
N'hésitez pas à me joindre pour échanger si certains sujets vous intéressent, vous plaisent ou vous irritent. Ce sera toujours avec grand plaisir que je vous ouvrirai ma porte.
Littérairement,
Christophe Pannetier
« L'écriture, ce labeur » - Philippe Le Guillou, "Stèles à de Gaulle"
« (...) écrire, ce n'est pas seulement aligner des mots sur le papier, c'est se retrancher du monde dont on observe le mécanisme et les drames pour accoucher de la vérité de soi-même.» - Jean-Marie Rouart, "La guerre amoureuse"
« La mission de l'écrivain, c'est de troubler les agonies » - Jean Dutourd, "L'école des jocrisses"